Eux : Les Deux !
Deux créateurs. Deux solitaires. Fermés dans leurs propres mondes. Un essai de communication et d’impossibilité – de peur, par égoïsme, des caractères. Commencer à voir clair dans Le Début - pour l’Homme et pour la Femme. Les signes, qu’ils reçoivent, les leçons et la Croix, qu’il porte tous les jours. Et le temps dont ils disposent. Un grand atelier large. Dans l’un des coins du lit. Un grand lit. Au dessus du lit un écran-moniteur.
Dans l’autre coin du lit – le coin de cuisine. Une table, des chaises, un barbé queue. Le chevalet de l’Homme. Grand. Au milieu un sablier. (Le moniteur réagit d’un court circuit quand il y de tension entre eux).
Les personnages:
La femme
L’homme
Le moniteur
Fragments.
Sur le moniteur on voit sa peinture "Sauvetage". Le Croix s’enflamme. Brule. Et deux yeux.Sans trembler.
La voix:- Je t’ôte tous !....Je t’ai donné trop. Je reprends tous..Deviens ordinaire!...Je te prends le don, l’habileté des mains -aussi. Sens le jour et le bonheur de lui!..Apprends à aimer!Le prochain et celui à coté de toi! L’Homme:- Ce n’est pas possible!...Je ne veux pas!.. Moi, moi je ne suis pas ordinaire..Je suis...un créateur...Un grand créateur !..C’est une blague...Une ironie...Ce n’est pas possible! Non, je ne veux pas. La voix:-C’est possible!... La vie est une blague !...Accepte la blague!...Amuse-toi!Et sois toi-même ! Simplement toi-même ! La voix disparaisse.Le moniteur est vide.Rien. Sauf le message. L’Homme marche comme un fou.Il fait un essai de déchirer la peinture, il renonce.Et il marche, il marche, un monstre dans une cage. L’Homme: -Moi?!...Ordinaire?!...Ce n’est pas possible!..Je suis un artiste..Un créateur! Je peux, je donne, je me démontre...Je donne tout... Moi-même, ma capacité...C’est absurde...C’est impossible!... Je veux mes mains !...Je veux mon cerveau !..La capacité –aussi. Mes yeux!..Entends-moi, Dieu!...Rends-mois ça!Rends-le moi! La voix:-Sois vrai !...Aime! L’Homme au genoux.Il prie devant le Moniteur, auquel il y a rien.
***
La Femme: - La Croix s’est enflammée! L’Homme: -Pardon?! La Femme: - Celui de ta peinture. De „Sauvetage". L’Homme: -N’y pense pas même!..Et..? La Femme: - Tu est devenu aveugle. L’Homme: -Moi?! La Femme: - Oui...Tu avais un leçon à recevoir...Une punition, une épreuve, je ne sais pas.Je me demande, pourquoi?! L’Homme:- Tu vas me rendre fou...Vas-y, assez !... Ma tête fume de ce „Sauvetage", maintenant toi aussi.Des signes, des visions, une imagination. Arrête-toi. La Femme:- Je ne peux pas.C’était comme ça...Et encore une chose.J’ai vu ma mort.Et elle ne m’a pas plu. L’Homme:- La Tienne.?! La Femme:- Oui.Une voiture me heurte, car je suis étourdie de ton infidélité .Et cela ne m’a pas plu.Mais mon Dieu, je l’ai vu comme ça.Ce n’était pas un rêve...ce n’y était pas?!Ou bien une réalité !? Je ne sais pas. L’Homme:- Ne m’accumule pas de péchés. La Femme:- Est-ce qu’ils sont beaucoup ? L’Homme:- Autant qu’ils sont...Je ne suis pas un ange. La Femme:- Je n’y pense pas. Mais il n’y a rien par hasard. Alors, il y a une raison.Et une conséquence.J’ai vu la conséquence.Il faut comprendre la raison. L’Homme:- Comprends ce que tu veux. Je vais chez mon „Sauvetage". La Femme:- Il est en nous. L’Homme:- Pardon?! Жената:- Le Sauvetage est en nous.Le pais intime - aussi.
***
L’Homme:-Toi, tu ne va pas m’expédier...La plus belle création de ma vie. Tendre et délicate, sensible, qu’est-ce qui se passait dans ton petit âme, chérie?! Moi, je prends toujours les décisions ou bien je me trompe au moins que je résoudre les problèmes globales – l’homme, la nature, le Cosmos, l’Univers, Dieu, moi , ton père difficile , je n’ai pas compris encore.Je n’ai pas compris ma suite délicate. Je t’ai envoyée, toi...Avec la robe du bal.Tu ressemblais à une orchidée.Je dessin ce „Sauvetage" et j’essaie vraiment de le trouver. Après ta mort, je suis devenu fou .Comme je suis sauvage, j’y suis devenus plus.Le pais et le calme, je ne les trouve pas.Seulement ici, seulement dans la toile. Ma petite, il faut que tu saches, que je t’aime...Je t’ai toujours aimée.De cette façon, duquel je peux.D’une façon maussade.Sans un mot. Je ne peux pas parler. Je ne peux pas m’exprimer.Je t’ai aimée, je l’ai pas dit…Est-ce que c’est mon blâme?!Est-se qu’elle est affreuse...Fillette, fillette, pourquoi t’as brisé tes ailes?! Ton vol?!Une grosse dose?!..De quoi t’es courue?!...Et pourquoi tu n’es pas courue chez moi?!Combien de fois je t’ai demandée et la réponse, je ne la trouve pas... Même jusqu’à maintenant... Après si beaucoup d’années...Des années tristes, solitaires, des années infinies de fermeture, de douleur perceuse et de reproches.Vers moi-même. Si tu étais venue, si tu étais venue seulement...Tu est partie seule, toute seule...Qu’est-ce qu’il était dans ton âme?!..Où étais-je?!Devant la toile vide, devant de nouveaux mondes inventés et devant ma démonstration consécutive. Devant qui?!...Devant moi-même. Dieu m’a puni. Terriblement. Profondément. Et vide. Il fait mal. Elle, d’où peut-elle savoir cela ?!De la punition?!De la croix brûlée?!Parce qu’elle s’est enflammée avec ton envol...Dors ma petite.Doucement.Et pour toujours.Mais donne-moi aussi de rêve et du calme...Sauvetage. ..Donne-moi.
***
La Femme:- Je ne suis que pour des avis de décès... Bien que je les partage. J’ai la compassion. Pourquoi tu m’as invitée ici ?! Je ne me suis pas imposée. L’Homme:- De peur...J’ai peur .De la solitude.De peur.Il me perde.Et si les cauchemars apparaissent?! La Femme:- Je ne pense pas que t’as besoin de moi.. Va au docteur, au psychiatre. L’Homme:- Ne me parle pas de docteurs.Je les déteste... Je les exècre!..Je suis sain. Et eux, ils n’ont pas pu la sauver.Ne me parle pas d’eux! Jamais!.. Jamais! Jamais! La Femme:- J’ai compris!. ..Ne crie pas! L’Homme:- Je vais crier!. .Je vais faire ce que je veux!..C’est ma maison...Ma maison... Oui, je vais crier d’impuissance, d’impossibilité, d’être entendu, d’être compris, de solitude — je vais crier. Je cris!... Je suis solitaire!.. Quelqu’un m’entend?! La Femme:- J’ai entendu!...Je t’entends!... Moi aussi je suis solitaire.. Je ne cris pas.Je m’apaise.Et j’écoute ma solitude. L’Homme:- Tu l’entends?! La Femme:- Oui. L’Homme:- Comment?! La Femme:- Elle tinte...Dans la tempe. Elle sonne. Une cloche. Elle résonne lourd et profond. Je l’entends et j’essaie de l’accepter. L’Homme:- Comment?! La Femme:- En la partageant...Je partage la solitude.Il me fait moins de mal. Essaie! De la partager seul avec toi-même. L’Homme:- Tu es folle. La solitude, ne se partage pas avec soi-même, elle se partage avec des gens, avec la personne à coté de toi. La Femme:- Et si l’homme à coté de toi t’as trahi?! Alors?!... Quoi?! Tu te partage, toi, avec toi-même. L’Homme:- C’est pour ça qu’on est ensemble, non. La Femme:- Et est-ce qu’on est vraiment ensemble?!
***
La Femme:- Comment je dansais?!... Comme une folle!... Comme furieuse!... J’adorais danser.. Seule avec la musique et la danse, inventée par moi. Il était utile à mon âme, au corps. Un rythme, un rythme… Quelque chose en moi s’était débouchée, je chantais, je criais… Jusqu’à l’instant!.. Le cri s’est brisé!...Dans la salle. Je me suis écroulée.J’ai vu les petites tresses, quand ils l’ont montée dans la grande voiture, celle, de son père. Après à la vitre était collé son visage. Le sien. A ma fille. La danse est fini.Pour un long temps.Pour un très long temps. Partage la solitude. Admets-moi à la tienne!... Tu m’entends?!